Affaire Laura Corre – Laura Corre dénonce Quentin Le Bars aux autorités. L’homme est un ancien ministre qui a été maire de la ville côtière où Laura a grandi et dans laquelle elle a récemment déménagé après avoir passé quelques années difficiles à Paris. Elle a téléphoné à un conseiller municipal pour trouver un logement.
La fiction de Charlène Favier, basée sur le roman de Tanguy Viel, explore la manière dont un personnage célèbre exerce son pouvoir sur autrui. Il s’agit d’un événement d’actualité, le genre de récit qui, six ans après la révélation des méfaits d’Harvey Weinstein, peut encore irriter et fatiguer certaines personnes.
La Fille qu’on appelle est l’histoire de Tanguy Viel, racontée à l’origine en roman (Minuit, 2021) et aujourd’hui adaptée au cinéma par Charlène Favier. La violence d’un homme en autorité sur une dame lambda et la révolte (presque enfantine) de la petite fille contre lui s’y dévoileront, mais sans pour autant attirer l’attention sur elle-même.
Après avoir échoué à s’établir dans la Ville Lumière, Laura Corre (Alba Gaa Bellugi) rentre chez son père. Max (Jean-Pierre Martins) est un ancien boxeur devenu maire de sa ville, chauffeur de Quentin Le Bars (Pascal Greggory). C’est une ville sur la côte méditerranéenne, dotée d’un casino et d’usines, ainsi que de forêts de pins brûlés et de petites plages impitoyablement cuites en été.
Tanguy Viel a probablement écrit son meilleur livre avec The Girl We Call. Dans une petite ville, Laura, fille du boxeur Max Le Corre et mannequin à temps partiel, se rend chez Quentin Le Bars, le maire, et lui demande de l’aider à trouver un logement. Mais rien ne se passe comme prévu jusqu’à ce qu’elle rencontre cet homme de l’Ancien Régime.
La Fille qu’on appelle constitue un tournant dans l’œuvre de Viel car il s’agit d’une fable moderne, dramatique et sombre, qui questionne les interactions sociales et, en particulier, la domination du masculin dans la société française. Rarement dans la littérature une représentation d’une femme aussi puissante grâce à son rejet de l’oppression masculine aura été aussi puissante politiquement. Il existe plusieurs raisons impérieuses pour Diacritik de rencontrer l’auteur de l’un des livres les plus impressionnants publiés de mémoire récente.
Ma première question concerne les débuts de votre nouveau roman captivant et inquiétant, The Girl They Call. Comment vous est venue l’idée du récit de Laura ? Elle est la fille du boxeur Max Le Corre et choisit un jour d’aller voir Quentin Le Bars, le maire de la ville, qui l’accueille dans son bureau avec “tous les fauteuils anciens et les tapisseries médiévales” pour l’aider à trouver un endroit pour vivre.
Votre récit est-il inspiré par quelque chose qui s’est passé dans l’actualité ? Alternativement, l’idée de votre travail vous est-elle venue d’un fait lu ou vu dans un film qui vous a donné envie de situer votre histoire « dans les mairies où persiste l’Ancien Régime » ? Max Le Corre est le maire de sa ville, son chauffeur personnel lorsqu’il n’est pas sur le ring.
Plus important encore, il est le père de Laura ; elle est revenue vivre avec lui à l’âge de vingt ans. Pour cette raison, Max a estimé que demander au maire une aide au logement était un plan raisonnable. Arte diffusera ce vendredi soir le roman émouvant de Charlène Favier “La Fille qu’on appelle”. L’histoire suit une jeune femme manipulée par un homme puissant.
Nommez le sujet
Laura, vingt ans, rentre chez elle et retrouve son père Max, ancien boxeur et chauffeur du maire Quentin le Bars. Max a la soixantaine. Laura est très attirante et pauvre. Max demande au maire d’aider sa fille à trouver un logement pour qu’il puisse s’y installer plus facilement… Il ne faut pas longtemps pour qu’un dangereux cycle d’attraction se forme entre Laura et Quentin le Bars. D’entre les morts, une histoire d’injustice sociale et d’orgueil politique émerge.
COMBIEN Y EN A-T-IL?
The Girl We Call est une œuvre de fiction mettant en vedette Alba Gaa Bellugi, une jeune actrice qui est apparue dans la série Manon, The Legends Bureau et Into the Night. Le film a été réalisé et co-écrit par Charlène Favier, dont le premier long métrage Slalom sera présenté en compétition officielle au Festival de Cannes 2020.
Elle donne dans cette production aux côtés de Pascal Greggory (Jeanne du Barry, La Reine Margot) qui incarne le maire tyrannique Quentin Le Bars. Jean-Pierre Martins, qui a incarné le célèbre boxeur Marcel Cerdan dans La Môme d’Olivier Dahan, incarne le père de la jeune femme. Omar Mebrouk (le frère de Karadec dans HPI), Patrick d’Assumçao (Police de Paris 1900, Tapie), Anne Suarez (Zone Blanche, Ca) et Patrick d’Assumçao complètent le casting.
QU’AVEZ-VOUS À PERDRE?
La Fille qu’on appelle de Charlène Favier est un drame puissant sur l’autorité, adapté du roman du même nom de 2021 de Tanguy Viel. J’étais “la fille qu’on appelle”. Tels sont les propos tenus par Laura Corre aux policiers à son arrivée au commissariat pour déposer plainte contre Quentin Le Bars.
L’homme est un ancien maire du petit village où Laura a grandi et revit aujourd’hui après avoir passé plusieurs années difficiles à Paris. Elle accepte de rencontrer l’édile après avoir été accueillie par son père, Max, le chauffeur du maire et ancien boxeur. Il reconnaît chez la jeune femme tous les signes d’une cible facile et ordonne à l’un de ses collègues de demander au directeur du casino local de fournir un studio à Laura. Cependant, vous devrez payer pour cette faveur.
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