Affaire Duplessier – La cour d’assises de Compiègne a condamné jeudi soir Yan Hauet pour la mort d’un jeune homme en 2016. Au grand dam de la famille de Sébastien, un décès sans cause connue.
On ne sait pas pourquoi Yan Hauet a tiré et tué son “ami” Sébastien Duplessier à la tête de quatre balles. L’auteur, qui a été condamné à 20 ans de prison par la cour d’assises de l’Oise pour l’assassinat du jeune homme jeudi, s’est évadé avec les informations personnelles de la victime sur lui. Trop de questions non résolues pour la famille de Sébastien.
Sébastien a-t-il été assassiné parce qu’il devait de l’argent pour de la drogue ? Vous avez un problème d’argent ? Pensez-vous que Yan est venu chez lui à Compiègne pour régler une « rivalité amoureuse » avec son fusil long 22 ? Les événements du 12 avril 2016, dans cet immeuble du square du Général-Pershing à Compiègne, resteront un mystère même après trois jours d’audience.
“Mensonges éhontés” de Yan Hauet n’a pas pu vaincre la rage et parfois la haine de la famille de Sébastien.Alexandre, le jumeau de Sébastien, l’a supplié la veille : “Il nous faut la vérité”, a-t-il déclaré. Un avocat de la famille de Sébastien déplore que Yan Hauet n’ait pas poussé la vérité jusqu’à sa conclusion logique.
Ils avaient espéré trouver des réponses aux questions qu’ils avaient apportées avec eux. Malheureusement, ils ne sont pas disponibles ce soir. L’avocate générale, Virginie Girard, pique avant de demander une peine de 30 ans de prison en raison d’une réticence tenace à remettre les clés de cette affaire.
Une vérité que lui seul connaît, un fait que la famille de Sébastien refuse d’accepter. C’est une forme supplémentaire de cruauté pour eux.Pendant trois ans et demi, l’accusé s’est caché derrière la théorie d’un accident improbable lorsque le premier coup de feu a mortellement frappé Sebastian. “Aujourd’hui, je n’ai moi-même aucune solution à ces problèmes”, déclare l’accusé.
Au cours des trois dernières années et demie, j’ai été rongé par la honte.L’homme, avec ses cheveux noirs soigneusement attachés, ses traits maigres et ses yeux aussi sombres que ses vêtements, est resté résolu et fermé tout au long du procès de trois jours.
Un médecin du bar a commenté: “Un visage hiératique.” Face aux insultes de la famille et des voisins, il a montré le même visage le jour de la reconstitution. Aujourd’hui, il est toujours devant nous comme il y a trois ans.
Selon l’avocat général, c’est un homme qui porte le sceau de la froideur. un homme consumé par la froideur de son complot d’assassinat. L’assassin, M. Hauet, a été identifié. “Je suis prêt à subir la pire punition possible.”
Lorsque le premier interrogatoire de Yan Hauet a eu lieu le 14 avril et s’est poursuivi jusqu’à l’annonce de son verdict, il aurait systématiquement adopté l’image de cet homme imperturbable.
En bas de l’immeuble, Sonia*, voisine et confidente de Sébastien, porte sur son dos un corps mutilé du jeune homme. Il est imperturbable le lendemain matin lorsqu’il se rend chez un psychologue à Noyon.
L’avocat général s’étonne qu’elle ne remarque rien. » Il n’est ni dans un état d’esprit ni mal à l’aise. C’est un expert pour faire l’imbécile.Retrouver son ex-petite amie et sa fille est également indifférent à lui.
Il tentera de s’évader de sa cellule de prison ce matin-là en grimpant par une fenêtre. En fin d’après-midi, son ex-petite amie a affirmé, “ils ont fait des chouquettes et il a mangé avec un bon appétit.”.
Pour la dernière fois, cet homme dit à la famille de Sébastien d’une voix glaçante : « Cela fait trois ans et demi que je n’ai pas tué un homme. Je serais misérable pour le reste de ma vie. “Je suis prêt à le prendre.
Sébastien Duplessier, 35 ans, vit à Compiègne, dans l’Oise, au sein d’une grande famille recomposée et soudée. Au début du printemps 2016,La vie de chacun bascule brutalement le 11 avril.
Après deux jours d’arrêt maladie, le jeune homme, qui travaille avec son frère jumeau, ne se présente pas sur son lieu de travail.Le frère jumeau de Sébastien, Alexandre, fait le tour de leurs nombreux amis communs pour savoir ce qui lui est arrivé. Rien. Pas une seule sonnerie, pas un seul texto, rien.
L’anxiété monte d’heure en heure dans la petite famille. Des proches fouillent sa maison dans une tentative désespérée de découvrir des réponses, mais ils arrivent les mains vides.Ils passent alors un coup de fil au commissariat de Compiègne.
En plus de la salle de bain, de la cuisine et des toilettes, les fonctionnaires ont vu d’étranges taches rougeâtres dans de nombreux endroits.L’endroit était clairement le théâtre d’un incident violent.
L’enquête est alors confiée aux détectives de la police judiciaire de Lille. Enlèvement? Pensez-y. Une Opel Corsa conduite par un individu suspect qui a fui les lieux à la hâte sera cruciale pour que l’enquête révèle la vérité.La famille de Sébastien a du mal à accepter ce fait.Jacques Pradel a relaté les événements de cette affaire remarquable dans son livre “Chroniques criminelles”.
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